Nous avons refusé d elles
Nous avons refusé d’elles
la parole nubilela main caressanteet l’étrange sourire qui invite
A présent
les voila sans voix
sans bras
emmurées dans la durée
la bouche rivée
ravalant les dires
qui les nomment
à peine
les voila sans voix
sans bras
emmurées dans la durée
la bouche rivée
ravalant les dires
qui les nomment
à peine
Les voila sans regard
sans nez sans joue
accroupies dans la pénombre
courtisanes serviles
rasant leurs murs familiers
sans râler
sans nez sans joue
accroupies dans la pénombre
courtisanes serviles
rasant leurs murs familiers
sans râler
nous chantons volontiers
les lendemains de fêtes
qui déchantent
avec nos voix rauques
de coupe-gorge
les lendemains de fêtes
qui déchantent
avec nos voix rauques
de coupe-gorge
les voila
les voleuses de rêves
dans les rivières dévoreuses
en route comme d’autres anonymes
silhouettes informes
à peine volutes
fugitives attentes
qui n’attendent plus rien
de l’écrasant néant
qui les dévore
les voleuses de rêves
dans les rivières dévoreuses
en route comme d’autres anonymes
silhouettes informes
à peine volutes
fugitives attentes
qui n’attendent plus rien
de l’écrasant néant
qui les dévore
nos humeurs calleuses
sourdent dans la vacuité
sourdent dans la vacuité
Nul écho ne vient les contredire
dans les citadelles du viol .
dans les citadelles du viol .
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